La France est N°1 sur les prélèvements fiscaux, impôts et taxes

  • Economie
La France détient le record du taux de prélèvements obligatoires les plus élevés au monde. L'Assemblée Nationale montre un véritable concours de destruction d'emplois et de notre économie par les nouvelles taxes et impôts.

Est-il encore nécessaire de rappeler que la France détient le triste record du taux de prélèvements obligatoires parmi les plus élevés au monde ? Visiblement oui lorsqu’on observe ce qu’il se passe actuellement à l’Assemblée Nationale où s’est installé un véritable concours de destruction d’emplois et de notre économie.

Ne mords pas la main qui te nourrit

On ne peut saluer aucune hausse fiscale qu’il s’agisse des “ménages les plus aisés” que l’on pourrait davantage appeler “ménages qui contribuent déjà le plus à l’effort collectif”, ou bien des grandes entreprises.

En économie, tous les secteurs sont liés les uns aux autres. La grande entreprise commande à la plus petite, l’ETI sous-traite pour une plus grande et est donneur d’ordres à une plus petite entreprise qui agit de même.

Pour les ménages les plus contributifs, c’est la même situation. Ils emploient des personnels de maison, des artisans, ils investissent dans l’économie locale, dans l’immobilier et permettent le financement du logement social…etc.

Les entreprises comme les ménages aisés sont les plus gros contributeurs fiscaux et les moteurs de l’économie du pays.

Amoindrir les ressources des entreprises par une hausse de la fiscalité revient in fine à :

Conséquences pour l’entrepriseConséquences pour le salariéConséquences pour la France
Diminuer le versement de primes aux salariésMoins de pouvoir d’achatMoins de consommation soit une baisse des recettes de TVA et d’IR
Reporter les augmentations de salairesMoins de pouvoir d’achatMoins de consommation soit une baisse des recettes de TVA et d’IR

Réduire les capacités de se positionner
face à la concurrence internationale. Perte de marchés, de CA.

Pas de création d’emploi
Chômage

Pas de cotisations sociales, pas de consommation, pas de TVA, pas d’IR, moins d’IS.
Réduire les capacités d’investissementPas de création d’emploi
Chômage
Pas de cotisations sociales, pas de consommation, pas de TVA, pas d’IR, moins d’IS.
Décourager l’investissementPas de création d’emploi
Chômage

Pas de cotisations sociales, pas de consommation, pas de TVA, pas d’IR, moins d’IS.

Plus d’innovation

Cela sans omettre les départs d’entrepreneurs qui n’auront aucun intérêt à entreprendre dans un pays ou la spoliation de création de richesses et d’innovations est la norme.

Rapport qualité/fiscalité de la France en berne

L’hostilité Française pour les entrepreneurs leur ouvre les portes de pays qui ont bien compris l’intérêt d’attirer ceux qui contribuent le plus aux sociétés par leurs idées, leurs innovations et leur vision.

Puis, le rapport qualité/fiscalité de la France a perdu de sa superbe. Autrefois, le contribuable se consolait en faisant son chèque aux impôts par le retour qu’il en avait au travers des services publics : sécurité, santé, mobilité, éducation..etc.

Aujourd’hui, ce n’est plus du tout la même situation lorsqu’on observe le délitement des secteurs pré-cités.

Avant d’envisager une quelconque hausse des impôts pour les entreprises et pour les Français en 2025, le législateur devrait se saisir des dépenses qu’il effectue sans compter.

11,2 milliards d’euros dépensés pour des pays étrangers…

Est-il par exemple acceptable que la France verse des milliards chaque année à des pays au titre de l’aide au développement ?

Maroc, Côte d’Ivoire, Turquie, Cameroun, Egypte…sont bénéficiaires de milliards d’euros versés chaque année par la France. (Source OCDE)

…Mais une baisse des subventions pour former les jeunes français

Diminuer les aides pour former des jeunes Français à un métier ne semble pas déranger le législateur.

En effet, s’il paraît contre-productif d’amoindrir les aides à l’embauche pour les apprentis, il semble évident que certaines dépenses de l’État peuvent être stoppées sans délai.

En outre, le plafonnement des aides sociales à 70-80% du SMIC serait beaucoup plus équitable vis à vis des petits salaires. Le travail doit toujours payer davantage que l’oisiveté.

La France N°1 sur les prélèvements fiscaux continue donc de creuser sa tombe en augmentant les impôts.

Les priorités sont davantage de diminuer les dépenses de l’État, de favoriser l’entrepreneuriat et la création d’emplois, de mieux rémunérer le travail par l’abaissement des charges sociales.

 

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    François NORMAND

    François est un journaliste-rédacteur aguerri aux chiffres et aux sujets économiques.

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