Insécurité à Nantes : La vidéoprotection est-elle une solution ?

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À Nantes, les caméras de vidéoprotection font toujours débat pour des raisons idéologiques, alors même que les collectivités disposent déjà de suffisamment de recul pour considérer l’efficacité de celles-ci.

À Nantes, les caméras de vidéoprotection font toujours débat pour des raisons idéologiques, alors même que les collectivités disposent déjà de suffisamment de recul pour considérer l’efficacité de celles-ci.

La confusion est parfois de mise entre la vidéoprotection et la vidéosurveillance.

Quelle est la différence entre la vidéosurveillance et la vidéoprotection ?

Les systèmes de vidéoprotection enregistrent les espaces publics tels que les rues, gares, centres commerciaux, zones commerçantes, piscines, etc. Tandis que les dispositifs de vidéosurveillance sont destinés à filmer des lieux privés, comme les réserves de magasins, les entrepôts, ou encore les copropriétés sécurisées.

La vidéoprotection pour la sécurité de tous

Aujourd’hui, les villes gangrénées par l’insécurité et les trafics, à l’instar de Nantes, trouvent cependant encore des adeptes :

« Des trafics de stupéfiants »

« Des contrôles imposés [aux habitants – ndlr] par ces délinquants »

« Des troubles à l’ordre public récurrents »

« De la concentration de faits de délinquance sur un territoire réduit »

« De la présence d’une immigration irrégulière et de repli communautaire »

Ces faits, dénoncés par le Ministre de l’intérieur Bruno Retailleau, devraient l’être par tout individu doté de bon sens et respectueux de la vie en société.

L’idéologie dogmatique des détracteurs de la vidéoprotection

À Nantes, la position d’une partie de la municipalité concernant la vidéoprotection semble dogmatique :

Les écologistes Simon Citeau et Marie Vitoux considèrent les caméras de vidéo protection à Nantes comme le déploiement d’un « Big Brother » à la Nantaise.

Cette comparaison caricaturale semble totalement excessive au regard du nombre de caméras (250) installées dans la ville.

En outre, les raisons de cette réprobation semblent davantage idéologiques comme le soulignait l’ancienne Ministre Laurence Garnier le 18 Septembre 2024 :

« L’année dernière, des maraîchers Nantais ont été victimes d’exactions.

Ce sont des actions illégales et malveillantes qu’il faut absolument dénoncer, et combattre inlassablement.

Certains élus [écologistes – ndlr], Tristan Riom et Julie Laernoes, ont participé à ces manifestations et cautionnent par leur présence ces actions illégales.

Cela ne leur pose aucun problème en tant qu’élus de la nation de soutenir par leur présence l’arrachage de plants de salade, les dégradations et la violation de propriétés privées. »

Ainsi, ces élus écologistes préfèrent soutenir ceux qui violent la Loi plutôt que de protéger ceux qui la respectent, à l’instar de la majorité des citoyens.

Les élus écologistes voient, au travers de la vidéoprotection, un “danger pour nos libertés et pour notre droit à la vie privée”.

Vidéoprotection : une efficacité démontrée à Nantes

Ces mêmes élus, qui cautionnent le vandalisme dans les propriétés privées, éludent sciemment l’efficacité avérée des caméras de vidéoprotection dans les territoires où elles sont installées :

Les 250 premières caméras de vidéo protection de la ville de Nantes, installées en 2018, ont permis notamment d’identifier et d’arrêter l’auteur de l’incendie de la cathédrale.

Puis, ces mêmes caméras de surveillance installées à Nantes ont également permis de confondre un sans-papier qui avait violé une femme au pied du château des Ducs de Bretagne.

Venir aujourd’hui affirmer que les caméras de surveillance ne servent à rien, c’est tout simplement nier la réalité des faits et être dans le déni.

Est-il possible d’imaginer le nombre de victimes d’agressions, de viols, de vols, et d’incivilités, qui auraient pu être protégées par l’installation davantage précoce et en nombre suffisant de ces caméras de vidéoprotection dans la ville de Nantes ?

Les écologistes de la cité des Ducs ont naturellement une responsabilité évidente dans la mise en danger des citoyens lorsqu’ils refusent dogmatiquement l’installation de caméras de vidéoprotection.

En outre, ces caméras de vidéoprotection sont aussi utiles pour confondre les individus malveillants, les criminels et les délinquants ; que pour innocenter les personnes injustement incriminées pour ces faits.

Nice : 1 caméra pour 450 habitants

Nantes : 1 caméra pour 1292 habitants

La réalité de l’efficience de la vidéoprotection dans les villes Françaises

Dans une petite ville de Seine-et-Marne, l’installation de 22 caméras a permis de faire baisser de – 80% les actes de délinquance, d’après la municipalité en exercice.

Selon la gendarmerie, la seule présence des caméras permet de faire baisser de – 30% le nombre des incivilités.

En effet, les caméras ont un effet immédiat de dissuasion.

Dans le village de Saint-Sauveur-le-Vicomte, des caméras avaient été installées afin que cesse la destruction de spots lumineux présents dans le village.

Une baisse de -91% des incivilités depuis l’installation des caméras

Depuis l’installation de ces caméras de vidéo protection, plus aucun spot n’a été vandalisé dans la commune.

En outre, les incivilités chiffrées par la municipalité à 23 000 euros précédemment, sont tombées à 2 000 euros aujourd’hui, soit une baisse de -91%.

Plus près de Nantes, à côté d’Angers, la commune d’Écouflant a installé depuis plusieurs années des caméras de vidéo protection.

Ces dispositifs ont permis de régler plusieurs affaires de dégradation et de vol, assure Denis Chimier, le maire d’Écouflant.

À Condé-Sainte-Libiaire, en Seine-et-Marne, c’est l’épicier du village, Ahmed, qui se satisfait de l’installation de caméras à proximité de son commerce.

Précédemment, on lui avait volé son utilitaire.

Il estime qu’avec les caméras et leur effet dissuasif, cela aurait pu être évité.

Nantes : un territoire hostile à la protection des biens et des individus par vidéo

A Nantes, l’agglomération détient le triste record du plus grand bidonville d’Europe. Pourtant la municipalité ne semble pas se saisir des problèmes consécutifs à l’installation illégale de ces gens du voyage.

Ainsi, un chef d’entreprise nous racontait la semaine dernière que le parking de la société voisine à la sienne avait été envahi par des gens du voyage durant le week-end.

Il avait naturellement alerté les autorités qui ne s’étaient pas déplacées.

Consécutivement, des salariés des entreprises concernées étaient invectivés, agressés et leurs poubelles remplies d’excréments.

Des voitures étaient démontées et les carcasses de véhicules jonchaient leur parking. Les clients ne se déplaçaient même plus et les salariés craignaient pour leur intégrité physique. La poursuite de l’activité de l’entreprise était remise en question.

Il incombe pourtant aux élus locaux de créer les conditions favorables au développement économique du territoire dont ils ont la responsabilité. La sécurité est l’un des fondamentaux pour garantir la liberté de travailler, d’entreprendre et par-delà la prospérité du territoire concerné.

La vidéosurveillance : une solution efficace immédiatement

Pour se sortir de la situation et face à l’immobilisme des élus, l’installation de caméras de vidéo protection déclarées à la sûreté départementale sur le terrain voisin a permis de faire fuir ces occupants sans titre.

Dès lors que ces caméras ont été installées face au campement des gens du voyage, ces derniers ont déplacé leurs caravanes en dehors du champ de vision de la vidéo protection.

La multiplicité de ces caméras aura achevé de les faire fuir quelques jours plus tard.

Pourquoi certains élus refusent de regarder la réalité en face ?

Le citoyen s’interroge légitimement lorsqu’il est lui-même victime de l’immobilisme de ses représentants.

À l’instar de la France insoumise, certains partis politiques ont fait le choix du clientélisme afin de gagner des sièges d’élus.

Pour parvenir à leurs fins, ils promeuvent le communautarisme, le prosélytisme, et soutiennent les agissements délictuels de leurs électeurs.

Ces élus n’agissent aucunement dans l’intérêt général mais bien dans leur intérêt personnel.

Conclusion

Concilier le respect de la vie privée et la protection des individus n’est pourtant pas incompatible.

La CNIL veille à l’application stricte de la réglementation en la matière. Puis, si des abus étaient relevés, compte tenu des détracteurs de la vidéo protection, ils seraient inévitablement signalés et sanctionnés.

Enfin, la plupart des magasins disposent déjà de systèmes de vidéo surveillance sans que les clients n’aient déserté ces enseignes.

Plus généralement, selon une étude réalisée par la Fédération technique du commerce, 77% des français sont favorables à la vidéo protection.

Nos sources :

TF1BFMOuest FranceLe Figaro20 MinutesAutre

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